Le 20 février, Nikki Haley, la représentante permanente des Etats-Unis à l’ONU choisie par Donald Trump, a fustigé l’administration Obama , lors de sa première conférence de presse, pour ne pas avoir bloqué une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies condamnant les implantations israéliennes en Cirsjordanie.
Si elle a indiqué soutenir la solution à deux Etats et que les implantations peuvent «empêcher la paix», elle a affirmé fortement son soutien à l’Etat d’Israël. «Je ne vais pas aller à New-York et m’abstenir quand l’ONU cherchera à créer un environnement international qui encourage le boycott d’Israël», avait-elle d’ailleurs déclaré devant le Sénat, lors de son audition de confirmation.
Nikki Haley dit en outre fermement condamner le traitement «injuste et biaisé» fait à l’État juif, le qualifiant de «bassesse ultime». «Je ne vais pas aller à New-York et m’abstenir quand l’ONU cherchera à créer un environnement international qui encourage le boycott d’Israël», avait-elle déclaré devant le Sénat, lors de son audition de confirmation fin janvier.

Elle a en outre exprimé son soutien pour le déménagement de l’ambassade des Etats-Unis en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem, un changement approuvé par Donald Trump, mais qui pourrait déclencher davantage de violences au Moyen-Orient.
Quant à la question du nucléaire, iranien, Nikki Haley a estimé qu’il valait mieux passer attentivement en revue l’accord conclu en 2015 que de le dénoncer unilatéralement.
«Je pense qu’à ce stade, ce qui serait le plus profitable, c’est que nous passions en revue tous les points de l’accord conclu avec l’Iran pour voir si les Iraniens le respectent bel et bien. Si nous constatons des violations, alors nous prendrons des mesures à cet égard», a-t-elle conclu sur ce point.