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France: Les évangéliques réagissent face au délit d’entrave à l’IVG

Le Comité évangélique pour la dignité humaine met en garde contre la banalisation de l’avortement et réclame des mesures de sensibilisation à ses conséquences négatives. Les députés vont débattre de l’extension du délit d’entrave à l’IVG le 1 décembre. Dans son communiqué, le Comité demande que les adolescents soient…
Evangéliques.info

Le Comité évangélique pour la dignité humaine met en garde contre la banalisation de l’avortement et réclame des mesures de sensibilisation à ses conséquences négatives. Les députés vont débattre de l’extension du délit d’entrave à l’IVG le 1 décembre.
Dans son communiqué, le Comité demande que les adolescents soient avertis déjà au collège de la responsabilité engendrée par les rapports sexuels. Ils proposent aussi des mesures d’accompagnement aux femmes enceinte en détresse, ainsi qu’un libre accès à l’information sur les alternatives à l’IVG.
Laurence Rossignol, ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, accuse ces sites de «mensonges» et d’«informations biaisées». Sur France Info, le 1er décembre au matin, elle a en outre réclamé que ces sites soient clairement présentés comme appartenant à des associations «militant contre le droit à l’avortement». Ces sites n’ont cependant aucune velléité politique à restreindre ce droit.
Le délit d’entrave à l’IVG a été défini par une loi de 1993, puis étendu à deux reprises. La nouvelle extension prévoit la suppression des sites Internet qui diffuseraient des informations faussées pour décourager les femmes d’y avoir recours.
Le Comité relève qu’en France, on pratique 600 avortements par jour. Cela représenterait 20% des fœtus à l’échelle de l’année et, depuis quarante ans, ce chiffre ne cesserait d’augmenter.

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