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Belgique: Les représentants religieux demandent le maintien des cours de religion à l’école

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Le 6 septembre, les représentants des religions belges ont demandé le maintien des cours de religion dans les écoles primaires. Ils s’étaient réunis en urgence à Bruxelles pour discuter de la nouvelle place de l’enseignement religieux dans l’enseignement «officiel», c’est-à-dire public. Les responsables des communautés catholique, protestante, évangélique, juive et…

Le 6 septembre, les représentants des religions belges ont demandé le maintien des cours de religion dans les écoles primaires. Ils s’étaient réunis en urgence à Bruxelles pour discuter de la nouvelle place de l’enseignement religieux dans l’enseignement «officiel», c’est-à-dire public. Les responsables des communautés catholique, protestante, évangélique, juive et musulmane ont signé une déclaration commune défendant l’intérêt du cours de religion confessionnel proposé traditionnellement dans les écoles.
Depuis la rentrée scolaire, une heure d’éducation à la philosophie et à la citoyenneté est obligatoire pour les élèves. Ceux-ci doivent suivre en plus, au choix, une heure de religion et de morale ou une deuxième heure de philosophie et citoyenneté.
Dans leur communiqué, les religieux se sont plaints de la marginalisation du cours de religion dans certains établissements scolaires. Des parents auraient constaté que les cours de religion n’étaient pas proposés ou qu’ils se déroulaient en salle d’étude. La déclaration épingle également un tract diffusé par la Fédération des associations de parents de l’enseignement officiel (Fapeo). Celui-ci encourageait les parents à inscrire leur enfant aux deux heures de philosophie et citoyenneté. La Fapeo a pour objectif la disparition des cours de religion du système scolaire belge.
Depuis 1958, les élèves du secteur public belge devaient suivre deux heures de cours propre à chaque religion, ou opter pour un cours de morale sans étiquette religieuse. Ce système a été critiqué car il permettait d’identifier l’appartenance religieuse des enfants. Un arrêté de justice de 2015 a contraint les autorités à faire évoluer ce système.

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