Début juin, les parents d’un enfant de sept ans ont reçu la visite de la police après que leur fils a partagé des versets bibliques pendant sa pause repas. L’enfant, scolarisé en Californie, aurait également raconté des histoires de la Bible à ses camarades de classe. Après avoir vu les bouts de papier sur lesquels étaient inscrits les versets, une enseignante avait trouvé cette attitude opposée au principe de séparation entre l’Eglise et l’Etat. Malgré les réprimandes et l’avertissement aux parents, l’enfant avait continué à distribuer des versets sur la demande de ses camarades de classe, en se postant dans l’allée hors de l’école. C’est ce qui a valu aux parents la visite de la police d’Etat, l’école ayant averti les forces de l’ordre.

Une entrave à la liberté de religion
Une association de défense de la liberté de religion (Liberty Counsel) a signalé à l’école que les discussions des enfants durant les pauses repas, qu’elles soient religieuses ou non, ne pouvaient être censurées. Elle a aussi signalé que l’attitude d’intimidation et de réprimande de l’enseignante étaient une forme de censure religieuse.
Aux Etats-Unis, ces situations sont courantes et engendrent parfois de grandes discussions dans les écoles au sujet de la séparation entre religion et Etat.