Les médias font les gros titres sur les primaires américaines qui ont lieu ce mardi 3 mai dans l’Indiana: Donald Trump parviendra-t-il à rallier à lui les évangéliques dans cet Etat conservateur où les évangéliques ont une grande place?

Un vote pas anodin
L’enjeu est considérable, selon Ouest France: «Une victoire de Donald Trump aurait un impact considérable dans la course à l’investiture et serait un baromètre de sa capacité à convaincre plus largement les évangéliques, idéologiquement plus proches de Ted Cruz qui ne manque pas une occasion d’exprimer sa foi et qui conteste à l’homme d’affaires new-yorkais sa qualité de républicain». Et si Trump est désigné en juillet à la convention républicaine, il devra encore convaincre les évangéliques de voter pour lui en novembre.

Duel Cruz-Trump
Or Donald Trump est moins «évangélique» que Ted Cruz sur des questions comme le planning familial, l’homosexualité et la question des transgenres. Ted Cruz a d’ailleurs utilisé plusieurs foi l’épisode des «toilettes pour transgenres» en Caroline du Nord pour s’en prendre à Donald Trump, plutôt souple sur cette question.

Evangéliques en position de force
Selon un récent sondage du Pew Research Center, 45% des électeurs républicains se qualifient d’évangéliques ou de «born again», observe Ouest France. Mais un autre sondage, fait par Reuters/Ipsos, relève que 28% des croyants pratiquants (ceux qui se rendent à l’église chaque semaine) n’iront pas voter en novembre s’ils ont alors le choix entre Trump et Clinton.