Mi-avril, l’UNESCO a voté : le Mur des Lamentations n’est pas juif. Décision qui a suscité l’indignation de la communauté israélienne. Elle fait suite à de longs débats au sein du conseil exécutif de l’UNESCO.
A l’automne 2015 déjà, le ministre israélien Silvan Shalom déclarait que  «l’UNESCO est une organisation hostile à Israël». Il faisait alors référence à la résolution de l’organisation au sujet des tensions meurtrières perturbant la paix des lieux saints, selon laquelle Israël en est le principal responsable.
Ce vestige du Temple de Jérusalem, lieu le plus sacré pour les Juifs, est aussi le mur de soutènement de l’Esplanade des mosquées, haut lieu de culte musulman. Beaucoup de réactions, de la part de juifs et de chrétiens ont fait suite à cette décision de l’UNESCO. Il s’agit pour eux de ne pas laisser l’organisation nier le patrimoine religieux et historique. Ils citent la Bible ou les extraits de l’historien antique Flavius Josèphe, pour soutenir leurs arguments et appeler l’organisme culturel à ne pas être influencé par les lobbies politiques.