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Suisse: poignée de main contre liberté religieuse

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«La poignée de main fait partie de notre culture». La réaction de la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga n’a pas tardé : elle n’a pas apprécié que l’Instruction publique de Bâle-Campagne dispense deux élèves musulmans du secondaire de serrer la main à leurs enseignantes féminines. La décision dite pragmatique par la directrice…

«La poignée de main fait partie de notre culture». La réaction de la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga n’a pas tardé : elle n’a pas apprécié que l’Instruction publique de Bâle-Campagne dispense deux élèves musulmans du secondaire de serrer la main à leurs enseignantes féminines. La décision dite pragmatique par la directrice des écoles de Therwil met mal à l’aise les autorités scolaires. Christoph Eymann, président de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l’instruction publique, a même fait savoir à la télévision suisse qu’on ne pouvait «tolérer que les femmes soient traitées différemment des hommes dans le service public».
Ces élèves avaient fait savoir que selon leur religion, un homme ne devait pas toucher une femme si elle n’est pas la sienne ou membre de sa famille. Ils étaient alors mal à l’aise avec l’habitude pourtant courante en Suisse de serrer la main des professeurs. Selon Simonetta Sommaruga, ce refus pour motif de liberté de croyance n’est pas acceptable. Suite à cette polémique, la Fédération d’organisations islamiques de Suisse a toutefois fait savoir qu’une poignée de main entre un homme et une femme n’était pas interdite sur le plan théologique.

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