La ministre belge de l’Enseignement Joëlle Milquet voulait être fixée sur le nombre de parents qui souhaitent dispenser leurs enfants des cours de religion ou de morale, elle sait depuis le 29 mai à quoi s’en tenir: 18% d’entre eux plébiscitent le «cours de rien» dans le secondaire ordinaire. Un chiffre plus bas pour le secondaire spécialisé, le fondamental ordinaire et le fondamental spécialisé, pour une moyenne finale de 11%.
L’enquête menée auprès de la majorité des écoles de l’enseignement officiel dévoile donc un chiffre plus élevé qu’escompté. La ministre devra tenir compte de ces résultats pour proposer une mise en application de son projet d’ici la rentrée, laquelle doit encore être avalisée par le Conseil d’Etat. Joëlle Milquet espère arriver à «un climat totalement dépassionné», pleinement consciente des divergences de vues entre les laïcs et l’opposition politique.