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Théologie : Wayne Grudem change d’avis sur le divorce en cas de violences

© © Wikimedia Commons
Le théologien calviniste et complémentariste Wayne Grudem, professeur de théologie aux Etats-Unis et auteur d’une Théologie systématique (éd. Excelsis), a changé de position sur le divorce. Celui-ci pourrait être bibliquement acceptable si des violences (abuses) étaient commises. Jusqu’à présent le cofondateur du Conseil sur la masculinité et la féminité biblique (en anglais Council on Biblical Manhood and Womanhood) ne soutenait le divorce que pour causes d'infidélité ou d'abandon du domicile conjugal de la part d'un incroyant, rapporte Premier.
Evangéliques.info

Le théologien calviniste et complémentariste Wayne Grudem, professeur de théologie aux Etats-Unis et auteur d’une Théologie systématique (éd. Excelsis), a changé de position sur le divorce. Celui-ci pourrait être bibliquement acceptable si des violences (abuses) étaient commises. Jusqu’à présent le cofondateur du Conseil sur la masculinité et la féminité biblique (en anglais Council on Biblical Manhood and Womanhood) ne soutenait le divorce que pour causes d’infidélité ou d’abandon du domicile conjugal de la part d’un incroyant, rapporte Premier.

C’est dans un entretien avec nos confrères de Christianity Today le 26 novembre que Wayne Grudem a déclaré avoir été amené réexaminer les Écritures sur cette question après avoir eu connaissance de cas de violences graves qui se sont poursuivies pendant des dizaines d’années. Il cite deux situations: « un cas d’humiliation et de dégradation sexuelles graves» et un «cas de coups et blessures physiques» répétés.

«Dans toutes ces situations, le conjoint maltraité avait gardé le silence, estimant que le devoir du chrétien était de préserver le mariage, sauf en cas d’adultère ou d’abandon, ce qui n’était pas arrivé», déplore le théologien. Se basant sur l’interprétation de 1 Co 7,15 («Si le non-croyant se sépare, qu’il se sépare; le frère ou la soeur ne sont pas liés dans ces cas-là. Dieu nous a appelés à vivre en paix.»), Wayne Grudem est désormais convaincu que les violences peuvent être motif de divorce. Selon lui, l’abandon du domicile conjugal peut être compris de manière plus large et englobe d’autres situations qui conduisent à la destruction d’un mariage.

La restauration doit cependant rester le premier but lors qu’on envisage un divorce, estime le théologien. Selon lui, un responsable d’Eglise peut considérer le divorce comme approprié si la violence persiste en dépit des conseils et des appels à la discipline.

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