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Thaïlande: Un rapport pour alerter sur la situation des réfugiés chrétiens pakistanais

© © HCR
Début septembre, l’ONG britannique Global Minorities Alliance a publié un document pour alerter sur la situation des chrétiens pakistanais réfugiés en Thaïlande. Selon le gouvernement britannique, ces « déplacés » font l’objet de « discriminations » dans leur pays d’origine, mais les interviews menées avec une quarantaine d’entre eux par GMA prouvent qu’ils sont plutôt persécutés. Pour Shahid Khan, corédacteur du rapport, tous les critères de l’article 7 du Statut de Rome de la Cour pénale internationale sont remplis pour qualifier leur situation de « persécution ». Le problème principal des déplacés est que la Thaïlande n’a pas signé la Convention de 1951 sur les réfugiés, et qu’ils sont simplement considérés comme des « sans papiers ».

Début septembre, l’ONG britannique Global Minorities Alliance a publié un document pour alerter sur la situation des chrétiens pakistanais réfugiés en Thaïlande.
Selon le gouvernement britannique, ces « déplacés » font l’objet de « discriminations » dans leur pays d’origine, mais les interviews menées avec une quarantaine d’entre eux par GMA prouvent qu’ils sont plutôt persécutés.
Pour Shahid Khan, corédacteur du rapport, tous les critères de l’article 7 du Statut de Rome de la Cour pénale internationale sont remplis pour qualifier leur situation de « persécution ». Le problème principal des déplacés est que la Thaïlande n’a pas signé la Convention de 1951 sur les réfugiés, et qu’ils sont simplement considérés comme des « sans papiers ».

Ces chrétiens arrivent à Bangkok avec un visa touristique de trois mois, mais restent des années, sans avoir le droit de travailler ni pouvoir scolariser convenablement leurs enfants. Menacés d’incarcération ou de renvoi dans leur pays, ils déposent des dossiers directement auprès du Haut Commissariat aux réfugiés des Nations Unies (HCR), submergé par un flot trop important de demandes.

On compte 7000 chrétiens pakistanais réfugiés à Bangkok, la capitale, un chiffre que l’ONG Portes Ouvertes estime plutôt à 11.500.

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