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Suisse: Le Réseau évangélique suisse valide le changement de terminologie du Notre Père par soucis d’unité

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Le 4 décembre, après avoir consulté ses membres et sa commission théologique, le Réseau évangélique suisse (RES) s'est prononcé en faveur de la nouvelle version du Notre Père.
Evangéliques.info

Le 4 décembre, après avoir consulté ses membres et sa commission théologique, le Réseau évangélique suisse (RES) s’est prononcé en faveur de la nouvelle version du Notre Père.

Toutefois, son acceptation répond plutôt à un soucis d’unité avec les autres dénominations chrétiennes qu’à une conviction. Mandatée pour étudier la nouvelle terminologie, la Commission théologique du RES ne s’est pas montrée unanime sur la pertinence de cette modification, indique le communiqué du 4 décembre.
Si certains membres de la commission saluent la nouvelle traduction estimant «que Dieu ne tente pas» (Jacques ch. 1, v.13), d’autres appuyent que la version actuelle s’accorde mieux avec le sens «d’épreuve/mise à l’épreuve» contenu dans le terme grec peirasmos.
«Toutefois la commission théologique et le Conseil du RES encouragent leurs membres à accepter la nouvelle terminologie afin de permettre à ceux qui le souhaitent de pouvoir réciter cette prière en commun», conclut le communiqué.

Pour rappel, la Conférence des évêques de France a décidé de modifier la traduction liturgique de cette prière enseignée par Jésus, proposant de remplacer la phrase «ne nous soumet pas à la tentation» par «ne nous fait pas entrer en tentation». Décision qui a été suivie par la Conférence des évêques suisses. Mais la nouvelle terminologie n’entrera en vigueur qu’à Pâques 2018 en Suisse, selon la demande de la Conférence des Eglises réformées de Suisse romande.

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