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Suisse: Le RES et le REV’s réagissent à la mise en place de méditation inspirée de la spiritualité orientale dans certaines écoles

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En Valais, des parents chrétiens s'inquiètent de la mise en place de temps de méditation «de retour au calme» dans certaines écoles primaires. Se demandant si la dimension spirituelle de cette pratique ne devrait pas être débattue, les présidents du Réseau évangélique suisse (RES) Jean-Luc Ziehli, et du Réseau évangélique du Valais (REV's) Philippe Rotenbühler ont adressé un courrier au chef du service de l'enseignement valaisan le 3 octobre. Bien que convaincus de la pertinence d'aider les élèves à apprendre à canaliser leur énergie, les RES et REV's s'interrogent sur l'introduction de «la pleine conscience/mindfullness», qui s'apparente à une méditation spirituelle issue des religions orientales. «En tant que chrétiens, nous privilégions d'autres approches de la méditation qui, plutôt que de «faire le vide» pour trouver des réponses en soi-même, consistent à «faire le plein» en se tournant vers Dieu, la source de notre paix», écrivent-ils.
Evangéliques.info

En Valais, des parents chrétiens s’inquiètent de la mise en place de temps de méditation «de retour au calme» dans certaines écoles primaires.
Se demandant si la dimension spirituelle de cette pratique ne devrait pas être débattue, les présidents du Réseau évangélique suisse (RES) Jean-Luc Ziehli, et du Réseau évangélique du Valais (REV’s) Philippe Rotenbühler ont adressé un courrier au chef du service de l’enseignement valaisan le 3 octobre.
Bien que convaincus de la pertinence d’aider les élèves à apprendre à canaliser leur énergie, les RES et REV’s s’interrogent sur l’introduction de «la pleine conscience/mindfullness», qui s’apparente à une méditation spirituelle issue des religions orientales.
«En tant que chrétiens, nous privilégions d’autres approches de la méditation qui, plutôt que de «faire le vide» pour trouver des réponses en soi-même, consistent à «faire le plein» en se tournant vers Dieu, la source de notre paix», écrivent-ils.

Selon les représentants évangéliques, la pratique de la pleine conscience n’est pas compatible avec le devoir de neutralité religieuse de l’école publique. «Il s’agirait d’autant plus d’un manquement à la neutralité de l’école que ces méditations ne sont pas facultatives», développent-ils dans leur courrier. Et de demander au service de l’enseignement obligatoire de prendre des dispositions nécessaires pour veiller au maintien de la neutralité religieuse de l’école publique.

Le 14 novembre, Jean-Philippe Lonfat a répondu aux responsables évangéliques. Le chef du service de l’enseignement a expliqué que si des similitudes peuvent être perçues avec des pratiques d’ordre spirituel, cette démarche (un temps de méditation) a pour seul objectif d’aider les élèves à se recentrer sur les tâches scolaires à venir, tout en ajoutant «qu’il va de soi que nous ne ne saurions tolérer une quelconque dérive prosélyte et il revient à l’inspectorat d’y veiller».

Reconnaissants de cette réponse, les RES et le REV’s ont toutefois précisé qu’ils alerteront les autorités scolaires si dans la pratique, des méditations comportant une dimension spirituelle sont signalées par des parents d’élèves.

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