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Iran: Le pasteur Nadarkhani, qui protestait contre l’interdiction faite à ses enfants de poursuivre leurs études, a arrêté sa grève de la faim

© © Christian Post
Après trois semaines de grève de la faim, le pasteur iranien Youcef Nadarkhani a mis un terme à celle-ci le 13 octobre. C'est ce que rapporte le Christian Post du 16 octobre. Purgeant une peine de dix ans à la prison d'Evin en raison de ses activités chrétiennes, cet ancien musulman protestait contre les mesures du régime iranien pour empêcher ses fils de poursuivre leurs études. En effet, le régime leur a retiré leurs certificats d'études, les empêchant ainsi de continuer leur cursus dans des classes supérieures. La raison de cette mise de bâtons dans les roues ? Les deux ados ne veulent pas étudier l'islam et lire le Coran en classe.
Evangéliques.info

Après trois semaines de grève de la faim, le pasteur iranien Youcef Nadarkhani a mis un terme à celle-ci le 13 octobre. C’est ce que rapporte le Christian Post du 16 octobre.
Purgeant une peine de dix ans à la prison d’Evin en raison de ses activités chrétiennes, cet ancien musulman protestait contre les mesures du régime iranien pour empêcher ses fils de poursuivre leurs études. En effet, le régime leur a retiré leurs certificats d’études, les empêchant ainsi de continuer leur cursus dans des classes supérieures. La raison de cette mise de bâtons dans les roues ? Les deux ados ne veulent pas étudier l’islam et lire le Coran en classe.

En septembre, Youeil (15 ans) a appris qu’il ne pourrait pas retourner à l’école car il n’avait pas reçu de certificat attestant qu’il avait terminé ses 8 et 9 ème années. Agé de 17 ans, Daniel n’a pour sa part pas reçu son bulletin scolaire lui permettant de s’inscrire à des études supérieures. Cependant, il a été accepté au lycée en tant «qu’invité».

En Iran, les chrétiens et autres minorités religieuses sont généralement dispensés d’étudier l’islam et le Coran à l’école. Cependant, selon l’ONG de défense des chrétiens persécutés Article 18, les enfants de musulmans convertis au christianisme ne sont pas dispensés de ces cours islamiques car le gouvernement les considère toujours comme musulmans. En 2017, une décision de justice avait permis à Daniel Nadarkhani de poursuivre l’école aussi longtemps qu’il participerait au cours sur l’islam de manière non participative.
Bien que la situation de ses enfants n’ait pas évolué, le pasteur a mis un terme à sa grève, estimant avoir suffisamment attiré l’attention sur la situation. Il a notamment écrit au ministre de l’Education nationale.
Directeur de Christian Solidarity Worldwide (CSW), Merwyn Thomas a déclaré que son organisation continue de demander la fin de la pratique consistant à refuser l’accès à l’éducation en raison des convictions religieuses de l’enfant, comme cela a été le cas pour les fils de Youcef Nadarkhani: «Les enfants ne doivent pas être pénalisés pour leur foi ou celle de leurs parents. De plus, le pasteur Nadarkhani lui-même ne devrait pas être en prison pour avoir adopté la religion de son choix, conformément au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, auquel l’Iran est partie prenante », a insisté le directeur de CSW.

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