The Way of the Future (La Voie de l’avenir): C’est ainsi que s’intitule l’organisation religieuse fondée par Anthony Levandowski, le père de la voiture autonome de Google (Waymo) et figure incontournable de la Silicon Valley.
Révélée par le site américain Wired en septembre, cette information est relayée par le quotidien la Croix, dans un article du 5 octobre.
Les documents officiels déposés en 2015 par l’ingénieur américain indiquent que The Way of the Future désire «développer et promouvoir le prise de conscience d’une divinité basée sur l’intelligence artificielle». Objectif ? Améliorer la société.
Citée par la Croix, la directrice de l’association catholique Noé 3.0 se dit persuadée dès le départ que le transhumanisme est bien un discours religieux et non pas scientifique. De son côté, Dominique de Gramont, auteur de l’ouvrage «Le christianisme est un transhumanisme», estime -toujours selon la Croix- que «cette idéologie a «gagné d’avance», en ce qu’elle propose «une espérance et une pseudo eschatologie» auxquelles aspire l’homme du XXIe siècle.»