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Etats-Unis : «Nous sommes libres de choisir la vie, le bien et l’amour !» prêche le pasteur de l’Eglise décimée au Texas

Le pasteur de First Baptist Church Sutherland Springs au Texas, a prêché la vie, lors du premier culte après le massacre qui a décimé son Eglise, le 12 novembre. Face à une assemblée de sept cent personnes réunies sous un chapiteau sur un terrain de base-ball, Frank Pomeroy, qui a…
Evangéliques.info

Le pasteur de First Baptist Church Sutherland Springs au Texas, a prêché la vie, lors du premier culte après le massacre qui a décimé son Eglise, le 12 novembre. Face à une assemblée de sept cent personnes réunies sous un chapiteau sur un terrain de base-ball, Frank Pomeroy, qui a perdu vingt-six paroissiens, dont sa propre fille de quatorze ans, le dimanche précédent, a tenu à proclamer Jésus-Christ, son message de vie et de pardon.
«Le weekend dernier, des hommes des femmes et des enfants se sont battus et sont morts pour la liberté que nous avons ici ce matin. Nous avons la liberté de proclamer Christ », rapporte le Houston Chronicle. «Mes amis, nous avons la liberté de choisir, et plutôt que de choisir les ténèbres, comme un jeune homme l’a fait ce jour là, je dis que nous devrions choisir la vie ! »
Frank Pomeroy a également appelé à mettre en pratique l’amour de Dieu : «Un combat fait rage autour de nous, un combat entre les principautés du bien et le mal. Nous avons la liberté de prendre ce bâtiment où nous avons été attaqués et, avec de l’amour de Dieu, le transformer en un monument pour montrer que nous n’oublierons jamais. » Interpellant l’assemblée, il a lancé «Pour ceux qui me connaissent, quel est mon verset ? L’amour ne succombe jamais.»
Pour le pasteur Pomeroy, cette tragédie ne doit pas servir d’excuse pour ne pas aller à l’Eglise. « Nous ne pouvons pas laisser ce geste nous rendre ignobles et laids.»
« Je connais tous ceux qui ont donné leur vie ce jour là. Certains étaient mes meilleurs amis. Il y avait aussi ma fille. Ils sont aujourd’hui en train de danser avec Jésus, je n’en ai aucun doute, » a confessé le pasteur, en larmes.
La chapelle où s’est déroulé le drame a été repeinte, et sert actuellement de lieu de recueillement. L’Eglise souhaite néanmoins la démolir à plus long terme. La quasi-totalité des membres de la petite Eglise ont été touchés lors de la fusillade. Les victimes comptent huit membres d’une même famille, une femme enceinte, des adolescents et des personnes âgées de plus de soixante-dix ans et vingt personnes ont été blessées.

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