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Etats-Unis: les accusations contre Trump retenues par la Chambre des représentants

La Chambre des représentants des Etats-Unis a retenu les accusations déposées contre Donald Trump en vue de sa destitution, lors d’un vote le 18 décembre. L’accusation d’«abus de pouvoir» déposée contre lui a été adoptée par 230 voix contre 197, tandis que celle d’«entrave au travail du Congrès» a été validée par 229 voix contre 198. Le procès de la destitution du président américain passera donc devant le Sénat, probablement en janvier, selon Le Figaro.
Evangéliques.info

La Chambre des représentants des Etats-Unis a retenu les accusations déposées contre Donald Trump en vue de sa destitution, lors d’un vote le 18 décembre. L’accusation d’«abus de pouvoir» déposée contre lui a été adoptée par 230 voix contre 197, tandis que celle d’«entrave au travail du Congrès» a été validée par 229 voix contre 198. Le procès de la destitution du président américain passera donc devant le Sénat, probablement en janvier, selon Le Figaro.

Le débat a été marqué par plusieurs allusions bibliques, rapporte The Christian Post. Le Républicain de l’état de Géorgie, Barry Loudermilk, a comparé ce procès à celui de Jésus. «Lorsque Jésus a été faussement accusé de trahison, Ponce Pilate a donné à Jésus la possibilité de faire face à ses adversaires», a-t-il déclaré. «Au cours de ce procès simulé, Ponce Pilate a accordé plus de droits à Jésus que les démocrates n’en ont accordé à ce président et ce procès», a-t-il finalement ajouté. Quant à la démocrate Gwen Moore de l’état du Wisconsin, elle a cité le verset de Marc 8,36: «Et que sert-il à un homme de gagner le monde s’il perd son âme?», soutenant que Trump avait porté atteinte à la sécurité nationale.

Le président est en effet accusé de s’être servi de son mandat pour faire pression sur le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, afin qu’il enquête sur son potentiel rival des prochaines présidentielles de 2020, Joe Biden. «Il était prêt à sacrifier notre sécurité nationale (…) pour améliorer ses chances de réélection», déclare Adam Schiff, le représentant démocrate qui a supervisé l’enquête, rapporte Le Figaro. Donald Trump est donc le troisième président mis en accusation, après Bill Clinton en 1998 et Andrew Johnson en 1868.

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