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Egypte: Sept femmes et filles coptes kidnappées en un mois

Au moins sept femmes et jeunes filles coptes ont disparu en Egypte au mois d'avril. Selon World Watch Monitor, une organisation en faveur des chrétiens persécutés, ce type d'enlèvements est devenu récurrent dans ce pays: des musulmans enlèvent des chrétiennes dans le but de les convertir à l'islam et de les épouser. Parmi les disparues, on recense deux filles mineures, trois étudiantes universitaires, une mère de deux enfants et une mère de trois enfants. Deux jeunes garçons de dix et onze ans manquent aussi à l'appel.
Evangéliques.info

Au moins sept femmes et jeunes filles coptes ont disparu en Egypte au mois d’avril. Selon World Watch Monitor, une organisation en faveur des chrétiens persécutés, ce type d’enlèvements est devenu récurrent dans ce pays: des musulmans enlèvent des chrétiennes dans le but de les convertir à l’islam et de les épouser.
Parmi les disparues, on recense deux filles mineures, trois étudiantes universitaires, une mère de deux enfants et une mère de trois enfants. Deux jeunes garçons de dix et onze ans manquent aussi à l’appel.

Bien que les familles aient signalé ces disparitions à la police, elles se heurtent à son inaction ou son indifférence. Selon certains observateurs, des membres de la police seraient eux-même impliqués dans ces enlèvements.
Quatre jour après sa déposition de disparition, un mari s’est entendu dire par la police que son épouse était venue déclarer au poste qu’elle n’avait pas été kidnappée et qu’elle s’était convertie à l’islam de sa propre volonté. «Je connais ma femme, elle ne se convertirait pas à l’islam de son propre chef», a affirmé cet homme à World Watch Monitor. D’autres familles ont été menacées: elles ne devaient rien dire si elle voulaient le retour de leur fille.

Interviewé par World Watch Monitor, un ancien membre du réseau d’enlèvements, ayant aujourd’hui quitté l’islam, affirme que ces kidnapping commandités par des réseaux salafistes depuis les années 1970 atteignent sous la présidence Al-Sissi leur plus haut niveau: «Un groupe de ravisseurs se réunit dans une mosquée, ils discutent des victimes potentielles puis les surveillent et tissent une toile autour d’elles», détaille-t-il. Les ravisseurs sont rémunérés par les organismes d’islamisation.

World Watch Monitor rapporte que ce type d’enlèvements est quasiment quotidien en Egypte, mais que 80% des familles n’en parlent pas publiquement pour éviter la honte, ce qui rendrait leurs autres filles moins attrayantes pour un prétendant au mariage.

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